Nous avons le plaisir de vous informer que Djadidi TOYBOU soutiendra publiquement sa thèse intitulée :

 

 

Nanofils d’argent à dimensions maitrisées :
synthèse, toxicité et fabrication d’électrodes transparentes
 
Le Jeudi 29 novembre 2018 à 14h00
 
Lieu : Amphi 2A003 (Grenoble INP GreEn-ER)
21 Avenue des Martyrs 38031 Grenoble

 

Le jury est composé de : 

 

Madame, Sophie LANONE
Directrice de Recherche, IMRB, Rapporteur
Monsieur, Jean-Yves PIQUEMAL
Professeur des universités, Université Paris-Diderot, Rapporteur
Madame, Nathalie SEYLER
Directrice Générale, Episkin, Examinateur
Monsieur, Thierry RABILLOUD
Directeur de Recherche, LCBM, Examinateur
Monsieur, Benjamin GILBERT
Senior Scientist, Berkeley Lab, Examinateur
Monsieur, Jean-Pierre SIMONATO
Directeur de Recherche, CEA Grenoble, Examinateur
Monsieur, Laurent CHARLET
Professeur des universités, Université Grenoble Alpes, Directeur de thèse
Madame, Caroline CELLE
Ingénieur de Recherche, CEA Grenoble, Encadrante

 

 

Résumé :

 

Le marché des dispositifs optoélectroniques (écrans, capteurs tactiles, cellules solaires…) transparents flexibles est en pleine expansion. Traditionnellement l’oxyde d’indium-étain (ITO) est utilisé comme électrode transparente, mais son importante fragilité mécanique couplée à une disponibilité future incertaine de l’indium (matériau classé comme critique par la commission européenne) nécessite de trouver des alternatives. Les nanofils métalliques, notamment à base d’argent, font partie des développements les plus avancés avec des performances optoélectroniques excellentes, ainsi qu’une mise en œuvre simple et des techniques d’impression bas coût compatibles avec les substrats flexibles. A l’aube d’une utilisation massive probable de ce nanomatériau, des questionnements émergent quant à leur toxicité potentielle, notamment en raison de leur facteur de forme rappelant celui de l’amiante. Ces travaux de thèse se déclinent selon trois axes : synthèse, propriétés et toxicité. L’optimisation du procédé polyol pour la synthèse des nanofils d’argent a conduit au contrôle indépendant des dimensions (diamètre et longueur). La détermination des performances optoélectroniques a permis un adressage précis des performances visées, en identifiant les morphologies adaptées à chaque domaine d’application. Le contact cutané et l’inhalation ayant été identifiés comme les principales voies d’exposition des nanofils d’argent durant leur mise en œuvre, des études de toxicité sur des fibroblastes et macrophages ont été réalisées. Ceci a permis l’identification de mécanismes biologiques différents selon la morphologie des nanofils mais également selon le type cellulaire. Ces nanofils apparaissent peu toxiques, notamment en comparaison à d’autres nanomatériaux connus. Cette approche dite « safer by design » permet in fine d’orienter la sélection des meilleurs nanofils en fonction de l’application ciblée.