Le week-end dernier les lecteurs de La Provence ont pu découvrir, à travers ses pages, le travail d'un des scientifiques du LabEx SERENADE.

L'article datant de samedi 23 mars fait l'état de la quantité de crème solaire sur nos plages. Une étude du CNRS à laquelle Jérôme Labille, chercheur CNRS au CEREGE (Centre Européen de Recherche et d'Enseignement des Géosciences de l'Environnement) a participé, indique qu'environ 2 tonnes de crème solaire se retrouvent dans l'eau de chaque plage pendant la période estivale. Les crèmes solaires comportant, pour la plupart, des nanoparticules de dioxyde de titane (TiO2), cela peut engendrer une pollution importante pour l'environnement. En effet, Jérôme Labille souligne qu'une trop grande quantité de dioxyde de titane pourrait devenir toxique pour les organismes marins.

C'est pourquoi, au sein de l’Equipe Environnement Durable du CEREGE, des chercheurs travaillent en partenariat avec des industriels sur un projet nommé EcoSun financé par le LabEx SERENADE. Celui-ci a pour objectif d'élaborer des crèmes solaires les moins polluantes possibles. Ils étudient l'impact des crèmes solaires qu'ils élaborent tout au long de leur cycle de vie pour les rendre les plus inoffensives possibles.